COUP DE PROJECTEUR SUR LE CÉSAR DES LYCÉENS
Publié le jeudi 06 mars 2025 - La Garde – Var
Cette année encore, au Coudon, les élèves de la section cinéma étaient sélectionnés pour participer au César des Lycéens. Fin février, parmi les 5 longs-métrages nominés, le consensus fut éloquent : à La Garde et dans la France entière, le prix du meilleur film a été attribué au Comte de Monte-Cristo, de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière.
Avec 9,5 millions d’entrées et Pierre Niney en tête d’affiche, dans le rôle d’Edmond Dantès, Le Comte de Monte-Cristo est l’un des grands succès du cinéma de l’an dernier ! Pour les 30 élèves de Terminale du Coudon, Le film s’est largement placé en tête des votes, loin devant L’Histoire de Souleymane de Boris Lojkine, Miséricorde d’Alain Guiraudie, En Fanfare d’Emmanuel Courcol et Emilia Pérez de Jacques Audiard, pourtant lauréat du César du meilleur film en 2025.
Les voix de l'avenir
Décerné depuis 2019, sur le modèle du Goncourt des lycéens, ce prix est porté par l'Académie des Arts et Techniques du Cinéma et l'Éducation nationale. Cette année, le jury réunissait 2 617 élèves issus de 118 lycées généraux, technologiques et professionnels. Ainsi, depuis la création du César des Lycéens, 6 films ont été récompensés : Jusqu’à la garde de Xavier Legrand en 2019, Hors Normes d’Éric Toledano et Olivier Nakache en 2020, Adieu les cons d’Albert Dupontel en 2021, BAC Nord de Cédric Jimenez en 2022, La nuit du 12 de Dominik Moll en 2023 et Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry en 2024.
Un autre regard sur le 7ème art
Sens critique, analyse technique, jugement esthétique, impact émotionnel… Sous la direction de leurs professeurs, Marie-Hélène Giannoni et Colette Colangelo, les élèves du Coudon ont mené un travail remarquable depuis le mois de septembre, passant au crible scénario, mise en scène, casting, effets spéciaux, décors et costumes… En partenariat avec le cinéma Le Rocher, c’est la 3ème année que le Lycée de La Garde prend part à l’événement. « Ce projet autour de la création contemporaine française – parce qu’il va un petit peu à rebours de leurs goûts – assure aux jeunes une préparation solide pour aborder le milieu professionnel que nombre d’entre eux rejoindront ; ils explorent ainsi tous les métiers du 7ème Art, notamment les moins visibles », souligne Marie-Hélène Giannoni. Une « belle ouverture d’esprit » justement saluée par Martine Blanc, maire adjointe à la Culture qui les a encouragés dans leur passion : « Apprenez, ressentez, dialoguez, osez et, surtout, soyez heureux » !
Plus d’infos sur le site de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.